La pratique régulière de l’autohypnose est maintenant reconnue comme facteur de prévention en santé, physique comme psychologique. Antoine Bioy, L’hypnose, Que sais-je ?, Poche, 2017.
L’abord du sportif nécessite une double compétence qui tienne compte de sa spécificité : une connaissance de la pratique sportive, de ses mécanismes et de ses exigences, associée à une technicité en autohypnose.
De l’activation des ressources, à la négociation de l’objectif, l’autohypnose permet au sportif d’augmenter le champ de ses explorations, de modifier sa pratique pour préserver sa santé, augmenter sa sécurité et son plaisir. Habitué aux entraînements, le sportif est dans une dynamique d’apprentissage favorable à l’autonomie. Il va pourvoir intégrer naturellement l’autohypnose à son activité et y découvrir rapidement des bénéfices dans des domaines variés : amélioration du geste, détente musculaire, harmonisation posturale, gestion du stress et des autres émotions, confiance en soi, préparation mentale et physique.
Si la mise en pratique de l’autohypnose peut favoriser la gestion des émotions, l’amélioration de la concentration, le contrôle de l’anxiété, la canalisation des souffrances psychiques et physiques, elle est surtout un état actif de mise en valeur des ressources et un cheminement vers une autonomie sécurisée de recherche de capacités , de progression et de changements.